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Gangliosidose à GM1 – lancement d’un essai clinique

chercheur au travail maladie lysosomale

La Gangliosidose à GM1, ou maladie de Landing, se caractérise par d’importants retards du développement cognitif et moteur. Elle est due au déficit de l’enzyme béta-galactosidase normalement produite à partir de l’information donnée par le gène GLB1. La conséquence de ce déficit est l’accumulation du gangliosidose GM1 dans les cellules, dont les cellules nerveuses du cerveau, qui provoque leur dysfonctionnement et dégénérescence. Selon l’âge d’apparition et la sévérité des symptômes, la gangliosidose à GM1 est classiquement décrite selon 3 types :

>le type 1 ou forme infantile précoce (apparition des premiers signes avant 6 mois, décès très précoce),
>le type 2 constitué du type 2a ou forme infantile tardive (apparition des premiers signes entre 1 et 2 ans) et type 2b ou forme juvénile (premiers signes cognitifs vers 4-5 ans),
>le type 3 ou forme adulte (apparition des premiers symptômes après 3 ans jusqu’après 30 ans).

gm1.pngLe laboratoire Lysogène lance un essai clinique de thérapie génique dont le principe est d’injecter directement dans le cerveau une certaine quantité de vecteurs de type AAVrh10 contenant le fragment du gène nécessaire à la fabrication de l’enzyme béta-galactosidase. Les objectifs de cet essai (phase 1-2) sont de s’assurer de la tolérance de cette thérapie et d’avoir des premiers éléments d’évaluation de son efficacité. Dans un premier temps, 4 enfants ayant une forme infantile (précoce ou tardive) recevront ce traitement, puis une douzaine d’enfants additionnels pourront être inclus. Pour y participer plusieurs critères d’inclusion et d’exclusion ont été définis. Parmi ces critères, les enfants ayant une forme infantile précoce doivent être âgés de moins de 12 mois et être toujours aptes à déglutir. Les enfants ayant une forme infantile tardive doivent avoir moins de 3 ans et pouvoir s’assoir. En cas d’épilepsie, celle-ci doit être contrôlée, l’atrophie du cerveau mesurée par IRM ne devant pas être supérieure à 40%.

Trois centres sont pour l’instant prévus (Etats-Unis, France et Angleterre). En France, l’investigateur principal est le docteur Bénédicte Héron à l’hôpital Armand Trousseau à Paris. Ce centre devrait ouvrir pour les inclusions courant mai. Pour plus d’information sur les possibilités de participer à cette étude vous/votre médecin pouvez contacter le Docteur Bénédicte Héron sur benedicte.heron@aphp.fr.

Mai 2021

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