LOGO-VML

COVID 19 – Enzymothérapie, du maintien des perfusions…ou non

Si les laboratoires pharmaceutiques garantissent le bon approvisionnement de leurs spécialités thérapeutiques (voir article Approvisionnement et continuité des traitements), la question de l’accessibilité à leur administration est cependant plus compliquée à évaluer.

Nous avons sollicité les médecins du Conseil Scientifique et Médical de l’association, du Comité d’Evaluation du Traitement des maladies Lysosomales (CETL), des centres de référence et de la filière G2M, pour connaître leurs avis et décisions. En voici la dernière synthèse.

– Traitement à domicile : aucun changement. Cette solution peut être favorisée par les médecins selon les situations. Cependant, entre contraintes réglementaires, procédures administratives, et services HAD très occupés, le passage en traitement à domicile peut être difficilement envisageable à court terme.

– Traitement en milieu hospitalier : il peut y avoir de grandes disparités de situation selon les établissements. En effet, il faut prendre en considération que :

> des services hospitaliers, surtout en soins adultes, sont d’ores et déjà saturés ;

> tous les services peuvent voir nombre de leurs personnels soignant touchés par l’épidémie, ce qui limitera bien évidemment leur capacité d’accueil ;

> des réquisitions de lits peuvent être opérées au bénéfice des personnes touchées par le Covid-19 ;

A cet état des lieux, il faut ajouter le risque, élevé, pour les patients et/ou leurs accompagnants d’être infectés en se rendant à l’hôpital.

En conséquence, et partant du principe que le confinement sera limité dans le temps, beaucoup de médecins vont ou ont déjà proposé de modifier temporairement les conditions d’administration des enzymothérapies, voire de les suspendre. C’est la décision privilégiée pour les patients adultes souffrant d’une pathologie à évolution lente , l’impact d’un arrêt transitoire étant limité. Elle peut également être envisagée pour les patients pédiatriques, notamment au regard de leur pathologie et de la situation de l’hôpital. En tout état de cause, chaque patient ou parent sera contacté par son médecin pour évaluer sa situation.

Pour les patients souffrant d’une pathologie à évolution rapide, comme la maladie de Pompe forme infantile dans les premières années et pour le déficit en lipase acide (forme Wolman), l’accès à l’administration du traitement restera une priorité.

Document à télécharger ci-contre : recommandations des médecins de la filière G2M par rapport au COVID-19 (ou cliquez sur le lien G2M).

Partager sur les réseaux

vml-illustration-1
La recherche avance avec VML
Merci à tous ceux qui s’engagent avec nous, familles, donateurs, partenaires,organisateurs de manifestations. Merci aux chercheurs, médecins, qui s’impliquent et s’engagent pour nos pathologies rares.
Aller au contenu principal